Postes Canada craint que le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) ne dépose un préavis de grève de 72 heures dans les prochains jours.

Dans un communiqué publié en soirée mercredi, la société d’État a fait part de l’impasse dans laquelle se trouvent les pourparlers, malgré une période de négociations de neuf mois.

Rappelant que le mandat de grève du STTP se termine le 25 août prochain, Postes Canada redoute que «le Syndicat émette un préavis de grève de 72 heures» d’ici là.

«La possibilité qu’a le Syndicat d’émettre à n’importe quel moment un préavis de grève de 72 heures fait des ravages sur les activités commerciales de nos clients et sur leur capacité de faire parvenir à leurs clients des produits et des renseignements de façon fiable et prévisible», souligne l’entreprise dans son communiqué.

Tout en soulignant que «le service postal doit s’adapter à sa nouvelle réalité», Postes Canada soutient que le Syndicat «n’a manifesté aucun intérêt à aborder les questions fondamentales qui menacent l’avenir à long terme du service postal».

L’entreprise estime que peu de progrès ont été réalisés sur les enjeux majeurs de la négociation depuis neuf mois. Elle évalue à plus de 1 milliard $ les revendications du syndicat et croit que «le préjudice porté à la viabilité financière du service postal au Canada serait considérable».

La question des salaires et celle des régimes de retraite sont les principaux points qui ont empêché les négociateurs de s’entendre jusqu’à maintenant.