L’entrepreneuriat, une bonne alternative pour travailler


L’entrepreneuriat, une bonne alternative pour travailler

L’entrepreneuriat, une bonne alternative pour travailler

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Habib

 

Pays d’origine : Algérie
Au Québec depuis : 2010
Statut à l’arrivée au Québec : Résident permanent
Région d’installation :
Montréal
Poste : technicien en architecture

En Algérie, j’étais à mon compte comme architecte depuis 10 ans quand nous avons décidé de venir nous installer au Québec avec ma femme et mes deux enfants. Notre premier atelier de recherche d’emploi nous a tout de suite permis de découvrir les défis qui nous attendaient.

Architecte : des exigences différentes en Algérie et au Québec

En arrivant au Québec, j’ai réalisé l’Évaluation comparative des diplômes auprès du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion (MIDI). Je me suis renseigné auprès du Conseil Canadien de Certification en Architecture à Ottawa et de l’Ordre des Architectes du Québec à Montréal pour avoir le titre d’architecte. La procédure dure trois ans et plus. J’ai trouvé le processus un peu long, j’ai donc décidé de laisser de côté mes démarches pour le moment.

En débutant ma recherche d’emploi, je me suis aperçu qu’il me manquait deux choses pour travailler dans le domaine de la construction : la formation et l’expérience au Québec. J’ai repris une Attestation d’études collégiales (AEC) en architecture et construction des bâtiments au cégep André Laurendeau. C’est une très bonne formation pour les personnes comme moi formées à l’étranger. J’ai beaucoup appris sur les aspects techniques et règlementaires. À la suite de cette formation d’un an j’ai continué ma recherche d’emploi, mais cela ne fonctionnait pas, il me manquait l’expérience. J’ai donc décidé de lancer mon entreprise pour pouvoir travailler, rassuré de l’appui de mes connaissances locales dont Construction Daniel Dargis Inc.

Monter son entreprise

Je me suis adressé à un conseiller chez Emploi-Québec pour monter mon entreprise. Il m’a parlé de la mesure de Soutien aux travailleurs autonomes (STA). Celle-ci permet de bénéficier d’une formation en lancement d’entreprise et en vente-conseil ainsi qu’une aide financière supportée par Emploi-Québec pendant un an et ce quelque soit le revenu gagné pendant cette période.

J’ai suivi toutes les étapes pour présenter mon projet. Tout d’abord le conseiller d’Emploi-Québec a validé mon projet. Ensuite, je l’ai présenté à un conseiller du SAJE qui m’a aidé à monter un dossier pour le soumettre à un comité de la Corporation de développement de l’Est de Montréal composé principalement d’investisseurs locaux. Celui-ci a jugé si mon projet est novateur. Dans mon cas, il reposait sur un nouveau processus pour concevoir, construire et gérer les immeubles (BIM : acronyme de building information modeling) et cela les a convaincus.

Les formations du SAJE, animées par des professionnels, m’ont beaucoup aidé. J’ai appris à faire mon plan d’affaires, saisir le mécanisme de fonctionnement des entreprises, la rechercher de clients… Cela n’était pas facile pour moi au début de rechercher des clients. C’est l’une des grandes difficultés dans le lancement d’entreprise, car au Québec tout se fait par le réseautage. Je participais alors à des salons de la construction,  j’ai également créé un site web, une page LinkedIn et j ‘ai fait beaucoup de réseautage. Il faut savoir faire des sacrifices et prendre les conseils que l’on te donne. Je me suis par exemple inscrit à des sites qui permettent de chercher des clients et soumissionner à leurs projets. C’est là que j’ai découvert que beaucoup de personnes font leur demande au moment des fêtes de fin d’année et que les autres entrepreneurs prennent rarement des mandats en cette période. Il faut donc saisir de telles opportunités et être prêt à sacrifier ces moments pour pouvoir répondre à la demande.

Aujourd’hui, après 4 ans je ne me verse pas encore de salaire. J’ai la chance de travailler en parallèle dans une entreprise de construction mais à temps partiel qui, combiné à mon travail à titre autonome, me permet d’assurer un salaire. J’ai de plus en plus de projets et de contacts.

Pour réussir en tant qu’entrepreneur au Québec, je dirai : persévérance, réalisme, compromis, réseauter et surtout réseauter.

 



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