Des employés de Bell Mobilité à Dorval ont vécu une bien mauvaise journée mercredi, alors qu’ils ont appris de manière expéditive qu’ils perdaient leur emploi.

Bell Mobilité a fait au moins une centaine de mises à pied à son centre d’appels de cette municipalité de l’ouest de l’île de Montréal, afin d’ajuster ses besoins en main-d’œuvre.

L’entreprise explique que le nombre d’appels placés par les clients à ses centres d’appels a chuté de 11% l’an dernier, malgré la croissance de la clientèle dans les services mobiles, de télé et d’internet. De janvier à mars, la chute s’est accélérée, a expliqué la porte-parole Caroline Audet.

Bell Mobilité dit avoir réalisé des investissements significatifs dans de nouvelles technologies en ligne et sur mobile, qui font en sorte que moins de clients contactent les préposés du service à la clientèle.

«Conséquemment, nous consolidons le travail à travers nos centres d’appels au Canada, incluant le Québec, ce qui a mené à une réduction des emplois à Dorval. Aucun de ces postes ne sera transféré à l’étranger», a-t-elle indiqué par courriel.

Mme Audet n’a pas précisé le nombre d’employés mis à pied, mais selon des sources, au moins une centaine de personnes ont été remerciées.

Escortée par les services de sécurité

Selon une employée licenciée, les annonces de mises à pied se sont déroulées prestement.

«Nous avons été convoqués en petits groupes, en début d’après-midi. On nous a informés que les suppressions de postes étaient immédiates.»

«Nous avons été escortés par les ressources humaines et la sécurité. Nos accès informatiques ont été désactivés sur-le-champ. On nous a remis une enveloppe avec les informations et ils ont repris nos cartes d’accès», a confié cette femme sous le couvert de l’anonymat.

Les employés de Bell Mobilité à Dorval ne sont pas syndiqués.