Dans le cadre d’une conférence de presse soulignant l’arrivée au Canada de 25 000 réfugiés syriens en quatre mois
Ottawa (Ontario)
Le 29 février 2016
Texte intégral
Bonjour, mesdames et messieurs.
C’est un grand plaisir pour moi d’être ici.
Je suis en compagnie de Maryam Monsef, qui vous dira quelques mots dans quelques minutes. Ensuite, nous serons très heureux de répondre à vos questions.
C’est une journée formidable pour nous parce que nous avons atteint la cible de la phase 1 de ce projet il y a deux jours, soit deux jours avant la date limite : nous avons admis le 25 000e réfugié syrien au Canada.
Donc ce sont de bonnes nouvelles que nous avons atteint notre objectif et que le réfugié syrien numéro 25 000 est arrivé au Canada il y a deux jours.
C’est une grande victoire, je trouve, pour la phase 1; toutefois, cela ne veut pas dire que le travail est terminé, car la prochaine tâche que nous devons réaliser consiste à accueillir les gens à bras ouverts, et à les aider à trouver un logement, à apprendre l’anglais et à trouver un emploi, afin que ces futurs Canadiens vivent une vie épanouie et fructueuse au pays, le plus tôt possible.
Nous célébrons la fin de la phase 1; cependant, nous ne sortons pas le champagne, car nous sommes entièrement conscients du fait qu’il reste beaucoup de travail à faire.
Nous sommes conscients de ce fait, mais nous sommes optimistes en partie parce que nous avons eu dans le passé des vagues de réfugiés de toutes sortes de pays et oui, ce n’était pas facile au début, mais après un certain temps, ils ont réussi et je suis confiant que ça va être la même chose pour les groupes de réfugiés syriens.
La principale chose que je veux faire aujourd’hui est vous remercier. Merci aux milliers de gens qui ont rendu cela possible, en commençant par ceux à l’étranger : les gouvernements de la Jordanie et du Liban, le HCR et l’Organisation internationale pour les migrations. Nous n’aurions pas pu réaliser cet accomplissement sans l’appui de ces groupes.
Ici au pays, je tiens à remercier les Canadiens du CN, qui ont fait un don de cinq millions de dollars, et les petits enfants qui ont écrit des messages de bienvenue. En passant, j’en ai apporté quelques-uns. J’y arrive dans une minute. Des représentants du CN jusqu’aux petits enfants, des milliers de Canadiens nous ont donné leur soutien.
Je tiens aussi à remercier nos collègues des provinces et des municipalités, et les organismes d’aide à l’établissement, mais avant tout, en ma qualité de ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, je remercie les employés de mon ministère, surtout ceux qui étaient ici à l’aéroport jour après jour, pendant des semaines, et qui travaillaient sans relâche pour accueillir les réfugiés. Je crois que l’expérience a été douce-amère pour eux, comme nombre d’entre eux l’ont mentionné. C’était une occasion en or, mais il est impossible de maintenir une telle cadence indéfiniment. Je crois que certains d’entre eux seront heureux d’avoir quelques jours de congé.
Je pense que nous avons fait la bonne chose. J’ai vu les réfugiés et d’où ils viennent en Jordanie et au Liban. Je les ai aussi vus à la télévision à leur arrivée au pays, le sourire aux lèvres, et je vois des photos d’eux qui font de la luge dans la circonscription de Maryam à Peterborough. Plus le temps avance, plus je suis convaincu que c’était la bonne chose à faire, et je suis très reconnaissant envers les Canadiens qui ont contribué à la réussite de l’initiative.
Donc je suis de plus en plus convaincu que c’était sûrement la bonne chose à faire. Et je pense que le monde s’est rendu compte de ce que nous avons fait et donc je veux remercier vivement tous ceux et celles qui ont aidé dans ce processus.
Comme je l’ai mentionné, j’ai apporté quelques lettres écrites par des enfants. Elles m’ont été remises par John Brassard qui est le député conservateur de Barrie. Je crois que cela témoigne encore une fois du fait que le projet n’est pas partisan et est appuyé par tous les partis. Maryam et moi-même remettrons ces lettres à des enfants réfugiés lorsque nous les rencontrerons.
Sur ce, je cède la parole à ma collègue, la ministre Monsef. Elle est la personne parfaite pour s’adresser à vous aujourd’hui, car elle est elle-même une ancienne réfugiée de l’Afghanistan, et à 31 ans seulement, elle est maintenant ministre du cabinet fédéral. Je crois que ceci envoie un message à tous les enfants de six ans que nous nous apprêtons à rencontrer à la descente de l’avion : dans 25 ans, peut-être qu’eux aussi seront des ministres du cabinet fédéral.
Vous savez, le Canada est un pays ouvert à tous, et je suis heureux que ma collègue et amie Maryam soit ici pour accueillir les réfugiés et pour s’adresser à vous.
Merci beaucoup.
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