Jeudi ce sera la journée mondiale de l’hépatite C, une maladie qui encore aujourd’hui est méconnue, mais qui peut pourtant avoir des conséquences très graves.
Laurent Pontbriand, un résident de Trois-Rivières, en témoigne. En 1996, sa vie a basculé. Six ans après avoir été victime d’un accident de la route, il apprend que le sang de sa transfusion était contaminé par l’hépatite C.
«J’ai reçu une lettre de la Croix-Rouge qui me disait que le sang que j’avais reçu était contaminé avec l’hépatite C.»
Si aujourd’hui les traitements sont plus efficaces, à l’époque ils étaient beaucoup trop puissants; Laurent Pontbriand a dû quitter son travail de contremaître à cause de la maladie.
«Mon petit gars a dit: “maman, papa va mourir”.»
Après plus de 10 ans, il se considère comme guéri. Il veut d’ailleurs sensibiliser les gens et pour cause. Au Canada, plus de 100 000 personnes pourraient être atteintes d’une hépatite C sans le savoir.
«C’est une maladie sournoise parce que c’est pas tout le monde qui est fatigué.»
Laurent Pontbriand continue de se battre pour que le dépistage de l’hépatite C soit fait de façon systématique chez les personnes à risque et pour que les traitements soient offerts à moindre coût.
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