Le nez qui coule, les yeux qui piquent, la peau qui gratte… Avec l’arrivée du printemps, le système immunitaire des personnes allergiques s’affolent.
Elles sont 20% en France à connaître des crises dues aux pollens cette saison qui se traduisent par des rhinites conjonctivites, de l’asthme ou encore de l’eczéma. Comment traverser cette période pénible et handicapante?
Se laver le nez et les yeux une fois par jour
Pour décrocher les allergènes qui se sont glissés dans la muqueuse nasale, des pulvérisations d’eau de mer sont conseillées tous les jours pour bien se nettoyer le nez. La tête penchée légèrement tournée sur le côté, on pulvérise dans la narine du bas. On ferme l’autre narine, on fait le va-et-vient avec l’eau dans la narine pour éliminer les allergènes.
Même recommandation pour les yeux. Tous les soirs, le rinçage se fait avec du sérum physiologique.
Se laver les cheveux et la peau le soir
Rien ne sert de se laver le nez et les yeux, si on ajoute pas un bon shampooing. Se laver les cheveux le soir évite de déposer les pollens sur l’oreiller ou le canapé et de les faire rentrer en contact avec les yeux et la bouche. La peau demande du soin également. Les spécialistes invitent à appliquer des émollients très simples, dont la propriété est d’amollir et de détendre les tissus, du type paraffine pour renforcer notre barrière naturelle qui nous protège du monde extérieur.
Aérer son domicile
L’erreur consiste à fermer les fenêtres. Le tout est de bien choisir le moment pour aérer son habitation. De préférence le matin tôt, entre 7 heures et 9 heures, et en fin de journée, après 17 heures. En cas de pic pollinique, il est en revanche conseillé de rester chez soi et de fermer les fenêtres.
Fermer les vitres en voiture
Bouleau, platane, cyprès dans le sud de la France, les pollens des arbres s’invitent aussi dans les espaces clos comme les véhicules. Dans les zones à risque, pensez à fermer les vitres de votre véhicule. Il est possible de consulter sur internet la densité de pollens présente dans un zone grâce à des capteurs réparties dans toute la France. Ces données sont mesurées par le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) www.pollens.fr . Elles seront utiles aux adeptes de footing et de balades à la campagne.
Se faire désensibiliser dans certains cas
Si au bout de deux ans de médicaments traditionnels – antihistaminiques classiques et certains corticoïdes – et que le pollen en cause est bien identifié, les professionnels de santé pourront orienter vers une désensibilisation, efficace dans 60 à 70% des cas, selon les allergologues.
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