MONTRÉAL – Dans la foulée d’une étude de la Commission géologique du Canada estimant à 42,1 milliards de barils la quantité de pétrole et de gaz naturel dans le sous-sol de l’île d’Anticosti, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) soutient qu’il est «nécessaire à ce moment-ci de laisser l’exploration se poursuivre».
L’étude publiée vendredi par la Commission géologique est venue alimenter un débat déjà bien nourri en affirmant ce qui semble être le contraire de ce qu’avançait le gouvernement Couillard l’automne dernier à propos de la présence de pétrole et de gaz à Anticosti. Le gouvernement provincial soutenait à l’époque qu’en période de production maximale les hydrocarbures extraits de l’île seraient constitués à 77,5 % de gaz et à 22,5 % de pétrole.
Vendredi, l’étude de l’agence fédérale indiquait qu’«un rapport 78 % huile et 22 % gaz naturel est proposé comme ressource en place sur l’île», en soulignant toutefois qu’«en raison de l’absence de données de production sur l’île d’Anticosti, aucune tentative n’a été faite pour évaluer le taux de récupération de la ressource sur place».
Selon Françoise Bertrand, présidente-directrice générale de la Fédération des chambres de commerce, «les données de la Commission géologique du Canada sont une démonstration supplémentaire de la nécessité de poursuivre l’exploration des hydrocarbures sur l’île d’Anticosti».
«Plus encore, elles nous rappellent que le potentiel de production pétrolière sur ce territoire n’est pas négligeable.»
Mme Bertrand est donc d’avis qu’on doit permettre au processus d’exploration d’être poursuivi.
«Nous pourrons ensuite prendre les meilleures décisions quant à l’exploitation de cette filière en procédant par étape, en toute transparence et en adoptant les meilleures pratiques.»
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