5 étapes pour être un bon patient


Vous pensez peut-être que cela sera un article du genre: pour être un bon patient, vous devez écouter ce que je dis, lire des articles sur la santé, manger végétarien et vous entraîner trois fois par jour. Je pense plutôt que, pour être un bon patient, il faut juste que vous m’aidiez à vous aider. Comment faire? C’est simple.

Prioriser ses problèmes

Quand vous consultez, je comprends que vous vouliez régler le plus de choses possible, mais en me nommant votre nausée d’il y a deux mois ou bien votre mal de genou dont vous souffrez depuis 3 ans, on ne fait que s’éparpiller. Je ne vais probablement pas résoudre tous vos problèmes en 15 minutes, et ça va vous fâcher. Alors posez-vous ces questions: quel est le symptôme que je veux absolument régler aujourd’hui? Ma plaque de peau sèche peut-elle attendre une autre consultation?

Ne pas avoir de principes boboches

Le nombre de patients qui me disent «Non, je ne veux pas prendre d’hormones», mais qui prennent des stéroïdes anabolisants…. Ou bien «Je ne veux absolument pas faire des rayons X, ça donne le cancer », mais qui fument… C’est bien d’avoir des principes, mais de grâce utilisez un peu de logique aussi.

Ne pas prendre des anecdotes comme règle scientifique

Un autre classique: «Je ne veux absolument pas prendre ce médicament-là, mon amie a eu des boutons en l’utilisant». Il n’existe aucun médicament sans effets secondaires possibles, ni de traitement sans aucun risque. De là à penser qu’un exemple fait la règle, c’est comme dire qu’on ne devrait pas manger de noix parce que notre amie/voisine/voyante a déjà fait une réaction allergique. Je ne commence même pas à parler des débats sur la vaccination.

Ne pas dire OUI tout le temps

Vous voulez plaire. Vous voulez me montrer que vous êtes un bon patient. Vous dites oui à tout… mais vous ne faites rien. «Faudrait faire plus d’activité physique»; réponse: «Absolument». «Faudrait couper le sucre»; réponse: «Je suis d’accord Docteure». «Faudrait toujours utiliser le condom pour l’instant»; réponse: «C’est ça que je fais». Deux ans après: le poids reste pareil, le diabète continue à empirer et finalement vous êtes tombée enceinte. Oui je vais m’en rendre compte et oui vous allez avoir l’air niaiseux.

Ne pas vouloir un mauvais diagnostic

Il y a des patients qui sont presque déçus quand ils n’ont pas une maladie, qui veulent absolument expliquer leurs symptômes par un diagnostic dramatique. «Comment ça j’ai des maux de tête alors? Vous êtes sûre que c’est pas un cancer?». C’est pour cette raison que je blâme les émissions télé du genre «On ne m’a pas diagnostiqué mon parasite de 230 kg». Il peut il y avoir 2 millions de raisons à votre mal de tête, mais de penser directement au pire scénario, c’est comme penser «mon auto fait un son bizarre, j’aurai probablement besoin de la scrapper la semaine prochaine».



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