Un plus grand rôle pour les infirmières


Les infirmières et infirmiers du Québec peuvent depuis ce lundi offrir certains services médicaux réservés jusqu’à maintenant aux médecins.

Il s’agit d’une bonne nouvelle pour les patients, qui en ont assez d’attendre.

Le travail de Caroline Claveau, infirmière clinicienne, ne sera jamais plus le même. Depuis quelques heures, cette infirmière de plaies pose des gestes qui étaient auparavant exclusivement réservés aux médecins.

«On n’aura plus besoin d’attendre d’aller envoyer un patient chez son médecin de famille pour obtenir une prescription, par exemple, de pansement ou de certains produits, de médicaments topiques, qui sont très, très ciblés», explique cette infirmière clinicienne.

Jusqu’à 10 000 infirmières et infirmiers, qui ont complété leurs études universitaires ou collégiales, dans certains cas, pourront prescrire différents services et médicaments.

«C’est les analyses de laboratoire, c’est les pansements, particulièrement utiles quand l’infirmière va faire des visites à domicile», souligne la présidente de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec, Lucie Tremblay.

Les infirmières en milieu scolaire joueront un rôle plus grand auprès des jeunes. «L’infirmière en santé scolaire, par exemple, peut prescrire la contraception hormonale chez la jeune qui vient la voir au cégep», affirme Mme Tremblay.

«L’infirmière va également être autorisée à initier le dépistage au niveau des infections transmises sexuellement et par le sang», explique Nancy Boisvert, infirmière jeunesse, CIUSS Est-de-L’Ïle-de-Montréal.

Avant d’avoir le droit de prescrire, les membres de l’Ordre doivent d’abord suivre une courte formation. Quelques centaines l’ont déjà fait. Ils doivent aussi s’inscrire à la Régie de l’assurance maladie du Québec. La mise en place des nouveaux services se fera progressivement.

«Ce n’est pas des activités qui sont facturables à la RAMQ, c’est juste un numéro de prescripteur, mentionne Lucie Tremblay. Elles le font dans le cadre de leurs activités.»

Elles sont convaincues que leurs démarches ardues, qui ont mis trois ans avant de se concrétiser, permettront un meilleur accès aux soins de santé.

«Beaucoup de temps pour les médecins, beaucoup de temps pour les infirmières aussi, beaucoup moins d’allers-retours entre un bureau et l’autre», dit Caroline Claveau.

«Ça pouvait prendre des heures, voire des jours avant d’avoir le traitement approprié. Ou, pire encore, il fallait demander à la personne de se rendre soit à la clinique sans rendez-vous, soit à l’urgence», rappelle Lucie Tremblay.

L’Ordre souhaite maintenant que 2000 infirmières praticiennes spécialisées s’installent partout au Québec. Il y en a actuellement seulement 300.



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