Travailler dans le marketing


Travailler dans le marketing

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Fouad

 

Pays d’origine : Belgique
Au Québec depuis : 2015
Statut à l’arrivée au Québec : PVTiste
Région d’installation :
Montréal
Poste : Assistant marketing commercial

Faire du repérage

Depuis plusieurs années, j’avais pour objectif professionnel de venir travailler au Canada et plus particulièrement au Québec. Je suis venu pour la première fois à l’hiver 2013 et je me suis aperçu que l’anglais occupait une place très importante dans le monde professionnel. Durant mes études de marketing, j’ai donc décidé de faire un stage de cinq mois à Los Angeles pour améliorer mon anglais. Une fois mon diplôme en poche, en janvier 2015, j’ai obtenu un Permis Vacances Travail (PVT) qui me permet de travailler durant un an au Canada.

En novembre 2012, j’ai envoyé mon CV et ma lettre de motivation pour participer au salon Destination Canada à Bruxelles. Durant ce salon, de nombreux employeurs canadiens étaient présents ainsi qu’un représentant de chaque région du Québec. J’ai repéré des entreprises qui pouvaient m’intéresser. En rencontrant des employeurs, j’ai obtenu de précieuses informations pour refaire mon CV et l’adapter au monde du travail québécois.

J’ai fait un voyage de prospection en mars 2015 car je prévoyais d’arriver en juillet de la même année. Pendant les quelques mois d’attente que j’ai passés en Belgique, j’ai envoyé ma candidature à de nombreux employeurs ici. Cela a fonctionné, je suis arrivé au Québec un vendredi et dès le lundi j’avais ma première entrevue.

Être patient et ne pas baisser les bras

J’ai mis 4 mois à trouver un emploi dans mon domaine. Malgré ce que l’on entend souvent, le Québec ce n’est pas l’Eldorado. Il faut être patient et s’accrocher  pour trouver un emploi qui vous correspond. J’ai passé de nombreux entretiens et j’ai eu parfois de mauvaises expériences. On me proposait des postes intéressants par téléphone, mais une fois sur place il s’avérait que le poste recherché n’était pas vraiment celui qui était annoncé. Il ne faut pas baisser les bras, être patient et surtout ne pas se rabaisser. Dès que j’avais des doutes, je me disais « Si la personne à côté de moi a réussit, pourquoi pas moi ! » On a tous notre chance, c’est ce qui m’a poussé à persévérer.

Ne pas tout accepter

J’ai eu plusieurs appels pour des entrevues, mais je triais beaucoup. Je pense que l’on voit tout de suite si un employeur est vraiment intéressé par ton parcours. Il va poser des questions sur ton CV et ton expérience professionnelle qui seront plus pertinentes. À partir de là on peut déjà voir si le poste proposé est en lien avec ton parcours professionnel et l’emploi que tu recherches.

Outre les postes peu intéressants qui m’étaient proposés, j’ai eu quelques problèmes par rapport à mon visa. En effet, pour les Belges le PVT ne dure qu’un an. Cela effraie beaucoup d’employeurs qui ne veulent pas faire de démarches supplémentaires pour obtenir un autre visa. J’ai un poste qui m’a été refusé à cause de cela.

Après deux mois de recherches infructueuses, mes ressources commençaient à s’épuiser. En attendant de trouver un poste dans mon domaine, j’ai travaillé dans un club et également comme téléphoniste pour une société d’assurance. Cela me laissait le temps de poursuivre mes recherches en parallèle et d’obtenir ma première expérience québécoise.

À la fin du mois de novembre, j’ai été rappelé par une entreprise pour un poste d’assistant marketing commercial dans une entreprise du domaine de la construction. L’entrevue s’est très bien passée. Avec les congés de fin d’année j’ai attendu un mois et demi pour passer une seconde entrevue puis un test en ligne et enfin une troisième entrevue. J’ai décroché le poste et j’ai eu la chance de tomber sur un employeur qui m’a proposé de me faire un permis de travail fermé pour prolonger mon PVT. C’est LE poste que je recherchais, je fais de la prospection, de la vente et participe à des foires commerciales. Les conditions sont bonnes ; je vais avoir une voiture de fonction, un cellulaire, une assurance collective et j’aurai un salaire brut de 35 000 $ CAN par an en plus des commissions.

Pour trouver un emploi dans le domaine du marketing, je dirai que la maîtrise de l’anglais est indispensable. Toutes mes entrevues se sont faites en anglais et je vais devoir travailler dans cette langue, car l’entreprise a des collaborateurs dans tout le pays et aux États-Unis.

 



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