Les employés manuels de Trois-Rivières ont approuvé dans une importante majorité les modifications apportées à leur régime de retraite en vertu des mesures législatives adoptées par Québec en 2014.
Ces travailleurs ont même accepté d’élever plus haut la barre assurant la solidité financière de leur régime. Ils investiront ainsi 2 % de plus que l’effort minimal requis dans le fonds de stabilisation garantissant la santé du régime en cas de fluctuations défavorables. Cela représentera un effort additionnel de 5 à 7 $ par semaine pour les syndiqués.
«Il va y avoir une légère augmentation des cotisations», a expliqué Simon Lapierre, président du syndicat des cols bleus de Trois-Rivières.
«Mais c’est pour assurer un surplus dans nos coffres. On a voulu être plus prudent au terme des ententes qu’on a eues pour assurer la pérennité et la sécurité financières du régime».
À Trois-Rivières, le syndicat des policiers a aussi conclu une entente de principe avec la ville sur les modifications à apporter à son fonds de retraite. Les policiers voteront en septembre.
Des négociations doivent encore avoir lieu avec les cols blancs, les pompiers et les chauffeurs du service de transport urbain. En 2014, les employés municipaux trifluviens avaient participé aux manifestations contre la volonté de Québec de légiférer pour redresser la situation des régimes déficitaires, et ce, même si à Trois-Rivières les régimes affichaient une bonne santé financière.
Source