NEW YORK – Le géant pharmaceutique Pfizer refuse dorénavant que ses produits soient utilisés dans les injections létales.

«Conformément à ses valeurs, Pfizer s’oppose fermement à l’utilisation de ses produits dans les injections létales pour la peine capitale», a indiqué l’entreprise américaine dans un communiqué publié vendredi.

La compagnie dit avoir pris des mesures en ce sens obligeant ainsi que les grossistes et distributeurs se procurant ses produits à s’engager à ne pas les revendre à des établissements correctionnels pour des injections létales.

«La mission de Pfizer est d’appliquer la science et nos ressources mondiales pour améliorer la santé et le bien-être à toutes les étapes de la vie», souligne la pharmaceutique.

Selon le New York Times, Pfizer était la dernière compagnie approuvée par l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (Food and Drug Administration) à prendre cette décision. Plus d’une vingtaine d’entreprises pharmaceutiques américaines et européennes ont adopté de telles restrictions pour des raisons morales ou d’affaires.

Sept produits sont concernés par ces restrictions: le bromure de pancuronium, le chlorure de potassium, l’idazolam, l’hydromorphone, le rocuroniu, le vécuronium et le propofol. Ce dernier, un médicament anesthésiant, avait causé la mort de Michael Jackson.

Par ailleurs, il faut savoir que Pfizer a fait l’acquisition en février 2015 de la compagnie Hospira, spécialiste de produits injectables, notamment.