Même si elles ont cessé de produire de l’électricité, les installations nucléaires de Gentilly 2 sont en phase d’expansion.

On y mène en ce moment la construction de deux nouveaux modules de stockage à sec du combustible irradié sur un espace situé du côté ouest de la centrale là où se trouvent d’autres unités semblables. Il s’agit de deux caissons géants dont les parois ont une épaisseur d’un mètre.

Même si le réacteur est définitivement à l’arrêt, Hydro-Québec doit assurer la gestion du combustible nucléaire usagé.

«C’est le combustible qu’on a déjà produit et qu’on doit entreposer sécuritairement pour s’assurer que personne ne puisse y avoir accès», explique Donald Olivier, le directeur de Gentilly 2.

Les grappes d’uranium y resteront enfermées au moins jusqu’en 2050, moment où elles commenceront à être transférées vers un site d’entreposage définitif ailleurs au pays.

Les modules appelés Canstor sont construits à l’intérieur du périmètre sécurisé de la centrale et encerclés par une enceinte métallique surmontée de fils barbelés. Les travaux sont évalués à 12 millions $. Hydro-Québec assure que les retombées locales ont été maximisées.

Même si on n’y compte plus que 75 employés, Gentilly 2 représente encore un actif économique important pour Bécancour.

«C’est évident que ce sont des retombées parce qu’il y a des gens qui travaillent à la construction de tout ça», estime le maire Jean-Guy Dubois appelé à commenter l’ouverture de ce chantier. «Même si c’est à moins long terme c’est quand même important pour nous.»