La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne amputera la croissance du PIB du Canada de 0,5 % à 1 % au cours des six prochains mois, prévoit la Banque TD.
Bien que les échanges commerciaux soient relativement faibles entre les deux pays, le Canada n’est pas à l’abri des turbulences des marchés financiers et de la chute de la confiance des investisseurs, a analysé la banque, vendredi, dans une note publiée sur son site web.
Près de la moitié des exportations canadiennes vers l’Union européenne sont destinées au marché du Royaume-Uni. Celles-ci ne représentent toutefois que 3 %, environ, de l’ensemble des biens et services exportés par le Canada.
Les provinces de Terre-Neuve-et-Labrador (8 %) et de l’Ontario (6 %) sont les régions dont la proportion des exportations avec le Royaume-Uni est la plus élevée. Ces deux provinces sont les plus vulnérables par la baisse projetée de la demande dans ce pays.
La valeur des marchandises canadiennes exportées au Royaume-Uni l’an dernier s’est élevée à quelque 16,6 milliards $, selon les données de Statistiques Canada. Les États-Unis trônent au sommet, avec près de 400 milliards $ de marchandises, suivis de la Chine, avec 21,4 milliards $.
La baisse de la valeur des marchés boursiers et la montée de l’incertitude économique mondiale n’épargneront toutefois pas le Canada, selon la Banque TD. D’autant plus que le Royaume-Uni est l’une des destinations favorites des investisseurs canadiens.
Environ 9 % du total de l’investissement direct étranger est dirigé vers le Royaume-Uni, tandis que les investissements de portefeuille représentent environ 7 % du montant global.
Source