La contrefaçon en forte baisse au Canada


Même si les billets de banque émis au pays ne sont plus en papier depuis quelques années, les faussaires demeurent actifs dans le secteur lucratif de la contrefaçon.

Heureusement, avec l’arrivée des billets en polymère, la quantité de faux billets est en forte baisse. Selon des chiffres révélés par la GRC, la contrefaçon des billets de banque canadiens a chuté de près de 75 % de 2014 à 2015.

«La technologie fait en sorte que les billets en polymère sont beaucoup plus difficiles à reproduire, souligne le caporal Daniel Michaud, coordonnateur en matière de contrefaçon à la GRC, en entrevue à LCN. «Avec les ordinateurs portables et la technologie disponible, c’est facile d’imprimer à la maison les billets des anciennes séries en papier», précise-t-il.

Cependant, l’introduction du billet en polymère a eu un impact immédiat. «L’effet a été assez important, les taux de contravention ont baissé dramatiquement», note le caporal Michaud.

Les caractéristiques du nouveau matériau expliquent sa sécurité accrue. «Ce qui est intéressant avec le polymère, c’est que ça ne déchire pas. C’est impossible de le déchirer, à moins qu’il soit coupé d’avance.»

«Il y a aussi la fenêtre (sur le billet) qui est transparente entre les deux. On devrait voir notre main (au travers). Dans cette fenêtre, il y a un hologramme et dans le haut de celui-ci, on devrait voir le visage de la Reine, dans le cas d’un billet de 20 dollars, et ces deux visages devraient être identiques.»

Ces avancées technologiques sont les bienvenues pour les consommateurs, qui paient le prix de la contrefaçon. De leur côté, les faussaires profitent des progrès notamment de l’imprimerie pour raffiner leurs produits, rendant ainsi le travail de la police encore plus difficile.

Ce qui explique pourquoi les techniques permettant de détecter la contrefaçon doivent continuer à évoluer, indique M. Michaud.

La GRC a d’ailleurs procédé, le 22 juin dernier, à la saisie de deux laboratoires de billets canadiens contrefaits de vieilles séries. Trois personnes ont été arrêtées et devront bientôt comparaître.

Contrairement à une carte de crédit, où la banque peut dédommager la victime, le billet contrefait présente un risque bien réel. «Quand les gens acceptent un billet qui est contrefait, ils assument la perte à 100 %. Par exemple, si un commis de dépanneur reçoit un billet de 100 $ et qu’il remet au client 99 $ en monnaie, il doit assumer la perte à 100 %.» La responsabilité de vérifier l’authenticité du billet revient entièrement au particulier ou au commerçant.

Des sites web existent, tant au Canada qu’aux États-Unis, pour informer la population sur les moyens de se prémunir contre la contrefaçon.



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