Il faut bien se préparer à vivre en région


Il faut bien se préparer à vivre en région

Mariola Misiorowska travaille à l’Institut de recherche sur l’intégration professionnelle des immigrants (IRIPI) du collège Maisonneuve à Montréal. Elle conduit actuellement une recherche qui a pour objectif de développer des «pratiques novatrices dans la régionalisation des immigrants ». Les conclusions de cette étude seront connues en juillet 2017, mais les entrevues conduites auprès des immigrants et des employeurs en région, ainsi que des organismes d’aide à la régionalisation, permettent déjà de dégager certaines pistes de travail.

D’après les entrevues que vous avez réalisées, quels sont les 3 critères principaux qui conduisent à une intégration réussie en région ?

Trouver un emploi en amont du déménagement en région reste le critère principal d’une régionalisation réussie. Ensuite, être francophone est essentiel, près de 95 % des régions québécoises sont exclusivement francophones. Dans de nombreuses régions, la connaissance de l’anglais n’est pas forcément requise par les employeurs comme elle l’est à Montréal. C’est donc un bon point à considérer pour les immigrants qui ne parlent pas du tout anglais. Ensuite, il s’agit d’avoir réellement évalué les conditions de vie de la région visée: services offerts, formations possibles, villes ou villages, etc. Toutes les régions ne se ressemblent pas et certains immigrants sont parfois surpris par la réalité qui les attend !

Quels sont les atouts d’une expérience en région ?

Si la recherche préalable est bien faite, il peut être plus facile de trouver cette fameuse première expérience requise par les employeurs au Québec et qui permet ensuite d’ouvrir les perspectives professionnelles. On n’y pense rarement, mais certaines formations professionnelles ou universitaires sont plus accessibles en région. C’est le cas des équivalences en soins infirmiers dans la ville de Québec par exemple où la liste d’attente est bien moins longue qu’à Montréal. Sherbrooke compte également des universités de très bonne qualité. Pourquoi le taux de rétention des immigrants en région est-il si faible ? Parfois, le projet de régionalisation est mal préparé et c’est à ce niveau que nous espérons aider à améliorer les pratiques….

Retrouvez la suite de l’article en téléchargeant gratuitement le dossier  « Vivre en région au Québec ».



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