Floride: les Québécois dépensent moins et vendent leurs condos


Dans le stationnement du Costco de Hollywood, en Floride, les plaques d’immatriculation québécoises sont rares. «Il y en avait des légions il y a peu, a rappelé Denise Dumont, rédactrice en chef du Soleil de la Floride. On n’est plus dans le même scénario.»

Idem dans les marchés aux puces, constate Michel Mallet, entrepreneur en construction en semi-retraite, propriétaire d’un condo à une quinzaine de kilomètres de Fort Lauderdale. «Normalement, c’est plein de Québécois.»

Avec un dollar américain s’échangeant contre 1,35 $ en devise canadienne, les retraités qui passent leurs hivers en Floride ne changent pas nécessairement leurs plans, mais ils changent leurs habitudes.

«Les gens ne dépensent pas de la même façon, a remarqué Denise Dumont. Au lieu de trois restos par semaine, ils y vont deux fois. Ça ne change rien pour les gens qui ont beaucoup d’argent. C’est la classe moyenne qui écope.»

Chez Desjardins Bank, on enregistre une baisse de 10 % dans les transactions comparativement à janvier 2015, indique Daniel Veilleux, président de la filiale américaine de Desjardins, qui a quatre succursales dans le sud de la Floride. «Il y a moins de Québécois et ceux qui viennent dépensent moins», a-t-il dit.

«Il faut tout multiplier par 1,4», a dit l’homme d’affaires montréalais René Lewandowski, qui séjourne à South Beach cet hiver. «Un cours de tennis qui coûte 65 $ me revient à 100 $ pour une heure! Un petit déjeuner pour deux, ce matin, m’a coûté 56 $.»

Les Canadiens vendent

Plusieurs Québécois ont acheté des condos à la fin des années 2000, alors que le marché s’était effondré et que le dollar était fort. Certains en profitent pour le revendre. «À notre banque, on enregistre une hausse de 50 % des ventes de propriétés depuis août, a confié Daniel Veilleux. Le marché immobilier est très bon en ce moment en Floride. Il y a de bons gains à faire.»

Le marché immobilier demeure de 20 % à 30 % inférieur à sa valeur de 2006.

«Les Canadiens qui vendent font de bonnes affaires, a constaté aussi Denise Dumont. Les Sud-Américains et les Européens sont actifs sur le marché.»

«Si je revendais mon condo, j’aurais 35 % de plus dans mes poches», a affirmé Michel Mallet.

Le sien est loué presque tout le temps, mais ça n’est pas le cas pour tous les Québécois qui ont acheté des condos dont ils croyaient tirer des revenus. Les lois floridiennes imposent beaucoup de restrictions pour la location.

Au plus fort de la crise, les gestionnaires de complexes immobiliers se faisaient beaucoup plus permissifs, a dit Daniel Veilleux. «Depuis que le marché est très bon, les restrictions sont redevenues nombreuses. Certains acheteurs se sont fait jouer un mauvais tour.»



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