Entre l’achat et la location, que choisir?
Au Québec, il est très facile de se loger. Pas de listes d’attente pour la location, pas d’exigences démesurées, pas de tracas! Il peut toutefois être tentant de devenir propriétaire dès son arrivée. Entre achat et location, que choisirez-vous?
Opter pour la location
Sachez qu’il est fortement conseillé d’attendre au moins deux ans avant d’acheter une propriété dans un nouveau pays. Celui qui immigre ne peut, en arrivant, savoir exactement dans quel quartier il voudra refaire sa vie. À Montréal, tous les arrondissements ne se ressemblent pas : en louant votre logement, vous aurez la possibilité de découvrir la métropole, le temps de choisir où vous voudrez vous installer et l’occasion d’en apprendre davantage sur le fonctionnement du marché immobilier.
Un bail vous permet une souplesse que la propriété ne pourrait vous offrir. Vous n’aimez pas votre nouveau quartier, votre appartement? Votre employeur vous relocalise? À la fin de votre contrat d’une durée d’un an, vous aurez la possibilité de déménager à votre guise et n’aurez pas à subir toutes les complications engendrées par la revente de votre immeuble.
Prenez tout le temps qui vous est nécessaire avant d’acheter car, en plus d’être un investissement à long terme, l’achat d’une propriété sera déterminant sur votre style de vie, votre quotidien, votre bien-être dans votre nouveau chez-vous.
Opter pour la propriété
Avant toute chose, demandez-vous si les ressources financières dont vous disposez sont suffisantes pour vous garantir un rythme de vie confortable tout en assumant les dépenses liées à la propriété. Beaucoup s’imaginent que le fait de devenir propriétaire engendre toujours de gros profits, mais, malgré l’avantage de posséder un actif d’une valeur significative, il faut avoir les reins solides pour supporter les impacts financiers qui viennent avec ce type d’acquisition.
En effet, quand vient le moment de prendre la décision d’acheter, plusieurs oublient que l’achat d’une propriété ne se résume pas à l’hypothèque. Il faut aussi prendre en considération non seulement la mise de fond, mais les diverses assurances, les taxes de vente, scolaires et municipales, les frais accessoires ainsi que toutes les dépenses liées aux réparations, à l’entretient et aux autres imprévus.
Cependant, l’offre est de plus en plus diversifiée et concurrentielle. Aujourd’hui, c’est au tour des acheteurs de profiter du marché. Eh oui! Le taux de logements invendus étant plus élevé que jamais, les agents immobiliers n’ont d’autre choix que tenter de séduire les potentiels acheteurs avec des prix compétitifs et la promesse d’un certain mode de vie. Tout dépend de vos moyens et de ce que vous recherchez vraiment!
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