Des chercheurs d’une filiale d’Hydro-Québec, du Conseil national de recherches du Canada (CNRC) et de Rio Tinto Metal Powders ont mis au point une nouvelle technologie permettant de fabriquer des moteurs électriques pour véhicules à meilleurs coûts.

TM4, la filiale d’Hydro-Québec, a déjà intégré la technologie dans ses moteurs TM4 Sumo, utilisés pour différents véhicules tels que des camions de livraison, des autobus de ville, des véhicules miniers et des navettes.

À l’exception des batteries, les moteurs à traction électrique sont les éléments les plus coûteux du groupe motopropulseur des véhicules électriques. Les coûts élevés sont surtout imputables au procédé de fabrication utilisé et au prix des matériaux, comme les métaux des terres rares contenus dans les aimants permanents.

Or, les chercheurs ont trouvé le moyen de diminuer de 60 % la quantité d’aimants permanents contenus dans les moteurs en les remplaçant par plus de 100 petits composants magnétiques.

«Nous avons ainsi conçu des moteurs plus petits, moins coûteux et plus efficients», a expliqué vendredi Martin Houle, directeur de l’innovation à TM4.

Selon M. Houle, la demande est déjà grande pour cette nouvelle technologie et de «nombreuses commandes» ont été reçues pour les moteurs qui en sont dotés.

La percée technologique fera l’objet d’une présentation à la conférence World Electric Vehicle Symposium and Exibition, qui se tient à compter de dimanche au Palais des congrès à Montréal.