Vacances, soleil et sorties à l’extérieur riment invariablement avec piqûres de moustiques. Mais comment font ces agaçants insectes pour toujours trouver leurs cibles humaines?
Une étude parue en 2015 a définitivement établi que les moustiques disposaient de trois moyens de détection différents.
Trois canaux sensoriels en bon état de marche
C’est une équipe de chercheurs de l’université de Washington et de l’Institut de technologie de Californie aux États-Unis qui se sont penchés sur le problème. Ils ont ainsi découvert que les déplaisants insectes combinaient trois canaux sensoriels pour traquer leur proie.
Leur premier facteur de détection est le dioxyde de carbone. Celui-là même que nous rejetons en expirant. Il suffit ainsi à l’insecte piqueur de le détecter et de remonter à la source, jusqu’à être capable de nous repérer à l’oeil nu.
Le deuxième facteur est la chaleur. Les chercheurs ont pu observer la préférence des moustiques pour un objet à 37°C – soit notre température corporelle. Ils ont également mis en évidence leur capacité à détecter les zones chaudes du corps les plus confortables avant de passer à table.
Enfin, le troisième facteur n’est autre que l’odeur. Plus exactement, plus d’une vingtaine d’odeurs qui peuvent être sécrétées par notre peau. Certaines odeurs, ainsi que la présence de certaines bactéries sur notre peau, dépendraient de nos gènes mais aussi de notre mode de vie. Ce qui expliquerait que tout le monde n’ait pas le même succès auprès des moustiques.
Vous êtes l’appât à moustiques de la famille? Félicitations, c’est vous qui émanez le fumet le plus délicat.
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