Pourquoi le stress permettrait de brûler des calories


Selon une étude britannique publiée aujourd’hui dans le Experimental Physiology, le stress augmenterait la proportion de notre masse grasse dite brune, capable de brûler le tissu adipeux blanc, associé lui au surpoids, à l’obésité et à un mode de vie sédentaire.

Cinq études publiées courant 2009 ont démontré que l’homme adulte ne possède pas seulement du tissu adipeux blanc, qui emmagasine les lipides, mais aussi du tissu adipeux brun, qui les «brûle». On observe ce phénomène de combustion chez de nombreux mammifères hibernants qui, à la fin de l’hiver, commencent à brûler des acides gras dont une partie provient du tissu adipeux blanc. On retrouve cette graisse brune aussi chez les bébés, pour pallier l’hypothermie.

Des chercheurs britanniques viennent de découvrir que le stress générait une activation de notre masse brune, notamment par l’intermédiaire de l’augmentation du cortisol, l’hormone du stress.

Le professeur Michael E Symonds de l’Université de Nottingham et son équipe ont fait passer des tests à 5 jeunes femmes très minces en bonne santé. Pour le premier, elles ont dû faire des exercices de mathématiques dans le but de générer un léger stress. Pour le second, elles ont regardé des vidéos de relaxation.

Pour évaluer les niveaux de stress, les scientifiques ont mesuré le taux de cortisol dans la salive. Afin de mesurer l’activité de graisse brune, la thermographie infrarouge pour détecter des changements de la température de la peau dans le cou, au-dessus de la clavicule, zone où elle est la plus dense dans le corps humain.

D’après les résultats, l’attente liée à passer les tests de maths a fait augmenter le cortisol chez les participantes et leur graisse brune est devenue plus chaude. Autrement dit, l’état de stress a bien activé la masse brune et la production de chaleur.

«La plupart des adultes ont entre 50 et 100 gr de graisse brune, mais sa capacité à produire la chaleur est 300 fois supérieure à un autre tissu du corps, la graisse brune a le potentiel pour rapidement métaboliser le glucose et des lipides», explique le professeur Michael E Symonds.

Il y a d’ailleurs une relation inverse entre la quantité de graisse brune et l’IMC (indice de masse corporelle). Plus un individu a de graisse brune, plus son IMC est bas.

Ces travaux ouvrent de nouvelles pistes aux chercheurs en matière de traitement de l’obésité qui voient l’induction de stress comme une thérapie possible, associée à l’activité physique et le régime alimentaire qui agissent aussi sur la masse brune. À la différence du stress chronique et sévère qui lui appauvrit le métabolisme et conduit à diverses pathologies.



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