«L’alcool est une drogue qui modifie l’humeur et dont la consommation est associée à des risques pour la santé», a affirmé mercredi le Dr Gregory Taylor, citant notamment les quelque 3000 nouveau-nés qui présentent des troubles causés par l’alcoolisme fœtal chaque année.
Toujours selon ce rapport, au moins 3,1 millions de Canadiens ont bu assez d’alcool en 2013 pour que cela présente un risque immédiat de préjudice et de blessure et «au moins 4,4 millions» sont exposés à des risques pour la santé comme la cirrhose du foie et diverses formes de cancer.
Même les buveurs modérés courent un risque, si on en croit ce rapport. «Des études suggèrent que les femmes courent un risque accru de développer un cancer du sein, même en buvant aussi peu qu’un verre par jour», peut-on lire à titre d’exemple.
Même si la Loi sur les aliments et drogues considère que l’alcool est un aliment, le rapport rappelle qu’il contient des «produits chimiques psychoactifs», qu’il est «le principal facteur de risque pour la santé» chez les 15 à 49 ans et qu’il est associé à un cortège de maladies et de malheurs.
«Notre connaissance et notre compréhension de la consommation d’alcool, des habitudes de consommation et des conséquences de l’alcool pour la santé au Canada sont inadéquates», a d’ailleurs constaté dans son rapport le Dr Taylor.
Pas moins de 22 millions de Canadiens ont déclaré en 2013 avoir bu de l’alcool au cours de l’année précédente, ce qui représente 80 % de la population. Entre avril 2013 et mars 2014, les ventes d’alcool au Canada ont atteint 20,5 milliards $.
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