Les dirigeants de Postes Canada ont profité de la tenue de l’assemblée générale annuelle vendredi pour rappeler l’importance d’imposer un régime à cotisations déterminées pour les nouveaux employés, un des points d’achoppement de l’actuelle négociation avec le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP).
Pour les syndiqués, qui étaient d’ailleurs nombreux à l’assemblée, c’est une manière de penser directement reliée à l’ancien gouvernement conservateur.
«C’est la ligne de pensée des conservateurs qu’on voit là, c’est ça qu’on veut pouvoir se débarrasser, avoir quelque chose de visionnaire», a dit Martin Champagne, vice-président du STTP.
Après neuf mois de pourparlers, les négociations sont toujours dans l’impasse, mais se poursuivent toujours. Le président du Conseil du Trésor, Scott Brison, a rencontré les deux parties vendredi, car le gouvernement libéral veut une entente négociée.
«J’ai rencontré les deux présidents [de la Société canadienne des postes et le président du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes], individuellement et ensemble, a affirmé le ministre. Le message que je leur ai transmis était le même: les Canadiens espèrent qu’ils seront en mesure de négocier une convention collective sans devoir recourir à un arrêt de travail. Je les ai tous deux encouragés à demeurer à la table de négociation. Je leur ai rappelé que des médiateurs fédéraux sont disponibles pour les aider et continuent de les appuyer dans leurs négociations.»
Malgré les changements de toutes sortes qui l’affectent, l’entreprise est toujours rentable, avec des profits en 2015 de 63 millions $.
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